La culture du viol en est un bon exemple.
La culture du viol ce n’est pas qu’un encouragement, une célébration du viol.
La culture du viol, c'est aussi et surtout réflexes et mœurs, et de l’inertie.
La culture du viol, c'est propager le mythe du « vrai viol ».
La culture du viol, c’est associer pénétration et hiérarchie.
La culture du viol, c'est responsabiliser les victimes, qui n’auraient pas dû sortir à cette heure-ci, qui n’auraient pas dû boire, qui n’auraient pas dû avoir les jambes découvertes, qui auraient dû hurler ou s’enfuir.
La culture du viol, c’est encourager les femmes à offrir du sexe pour faire plaisir.
La culture du viol, c’est universaliser le masochisme féminin.
La culture du viol, c’est propager les concepts de “féminité” et “masculinité”.
La culture du viol, c'est déresponsabiliser les hommes, qui seraient, pareil à des bêtes, soumis à leurs pulsions.
Ah bon ?
Que font-ils au pouvoir s’ils n’ont pas plus de jugeote et de volonté qu’un animal en rut? La culture du viol, en fait, c’est pas juste chez les agresseur.euse.s. Elle prend racine dans nos mots, dans nos lâchetés. Nous avons toustes une responsabilité face à la culture du viol.